En couleur à l’origine, modifiée via Lightroom en N/B. Il faudrait que j’essaye le noir et blanc en direct lors de la prise; mais, il me semble que le logiciel du boîtier intègre de toutes façons d’abord les couleurs et transforme  ensuite; à vérifier !

Dame nature sait la plupart du temps me subjuguer; ses symphonies pour les yeux sont dirigées à la perfection par son talentueux chef d’orchestre. Du grand art !

Les plus perspicaces ont sans doute déterminé l’origine du titre. Le damier en noir et blanc me rappelle la symbolique de ce style musical.

« Les perdrix », côté Loctudy; l’île (qui n’en est pas une) Tudy en face.

Je ne me creuse que très peu les méninges dans l’attribution des titres, c’est la plupart du temps quasi immédiat; ce qui implique qu’il ne sont pas toujours appropriés…

Il me manque quelque chose en quantité sur ce cliché, des nuages ! Je ne suis pas amateur de ciels unis, bleus, fades; à refaire !

La nature, les panoramas ont cette capacité à l’être aussi, sensuels ! Je prends souvent soin de garder « vierges » ces environnements, comme si ma quête était la pureté du lieu, son authenticité. Alors j’évite tout ce qui pourrait « polluer » l’image, ce qui complique un peu « l’affaire ». Je n’utilise pas photoshop et en serais bien incapable; j’efface juste quelques traces sur la lentilles, quelques détritus sur le sable, les traînées du passage d’un « semi-mou » ( coque à boudins gonflables), toujours dans le même esprit.

Toujours émerveillé de ce qu’il se passe dans le ciel ! Les couchers et levers en pleine face sont souvent gorgés de couleurs; je vous invite à aussi regarder le spectacle côté coulisses, c’est impressionnant !!! Les pastels m’attirent bien plus, les levers aussi, ils sont moins explosifs plus suaves. Quelle mélodie nous offre bien souvent la nature…

Marqueurs indéniables de l’érosion des côtes (je n’ose imaginer qu’ils aient été construits en ignorance totale du phénomène de marées…), ces blocs de béton s’intègrent plutôt bien désormais  aux paysages maritimes. Ils sont maintenant des sujets bien dociles, ce qui n’était pas leur vocation première !

Autre particularité de la pose longue, l’absence de reflet; les fonds sont révélés.

C’était effectivement à la renverse; j’hésite encore à la renverser… A l’inverser en fait.

« Contre-couchers » et « contre-levers » (appellations personnelles ?) sont souvent surprenants ! Les plans opposés au soleil ne me déçoivent que rarement. Les couleurs plus pastelles me ravissent.