La mer est immense, en effet; je vous propose de jeter au plus loin votre regard, pourquoi pas au delà de l’horizon, de votre horizon, et de naviguer sur votre propre imagination au gré des vents, des marées et courants mais aussi des embruns et de l’écume. Malgré mes habitudes, ces lieux que je crois connaître, je suis toujours aussi curieux et remets s’il le faut cent fois l’ouvrage sur le métier; je ne m’en lasse pas.
Ouvrez grand les écoutilles, toutes et plongez au cœur de ma passion. Si après cette balade, l’iode ne vous a pas envahi, si votre peau ne ressent pas un léger tiraillement comme après un bon bain c’est que le virtuel ne vous suffit pas et qu’il vous faut, à votre tour, venir profiter des bienfaits de la proximité de l’Océan; mais pas tous en même temps…
C’est sur cette collection que vous croiserez le plus de photos en poses longues; de plus ou moins une seconde, jusqu’à neuf minutes (au delà, le capteur de l’appareil peut avoir une fâcheuse petite tendance à chauffer et cela a pour effet la production de « bruit » dans l’image, ce qui n’est pas toujours très heureux). J’ai tout de suite été très attiré par cette « technique » aux effets (ce qui est fixe reste fixe, ce qui est en mouvement devient flou, lisse et laisse parfois des traînées) jugés parfois particuliers; on aime, ou pas.
Filtres neutres ND8, ND500, ND1000, parfois l’un sur l’autre (8+1000) et tout récemment un ND32000 (pas courant…) pour utilisation en plein jour; très peu utilisé (toujours ce manque de temps) à ce jour (un seul exemple, un peu à « l’arrache » : « chassez le naturel »), mais je n’ai pas dis mon dernier mot !
Embarquement pour la « route des cygnes », c’est ainsi, il me semble, que les Vikings désignaient la mer.