Balade entre deux eaux, il faut bien que je respire. Celui là ne risquait pas de faire valoir son droit à l’image, aucun danger, j’en ai profité, un peu; alors gros plan sur la daurade (mais, ça pourrait être le titre d’un film ça !).

Ha, si, le nom de la photo, c’est du morse.

D’un autre côté, quand ça explose comme ça, dans tous les sens, que le feu de l’astre roi s’en mêle, c’est vrai que « ça a de la gueule » aussi !

Une scène de vie, tout simplement, très simplement.

Balade en famille, propice aux confidences ? Le toutou, lui il s’en fout, il cavale après les mouettes !

Non, un pêcheur se préparant à un moment de pure passion. Bars et daurades royales sont très convoités en sortie de la rivière d’Etel. Lors de parties de surf-casting j’ai passé des nuits entières à pratiquer, dans toutes les conditions météo; le célibat est conseillé… Cela me démange un peu encore; la pêche !

Une image « rassurante », je ne suis pas seul à être admiratif. La relève est peut être assurée.

Je me souviens m’être posé au même endroit, par plus forte tempête, voire un peu plus bas, j’avais bien observé avant et estimé que la place était sûre. Quelques clichés, sans conviction et je décide de laisser champs libre, je n’étais pas le seul spectateur. Un autre chasseur d’images, s’installe au même endroit, assis, aussi. Je l’ai vue arriver, une vague, que dis-je, un monstre, sournoise; l’homme, rincé, de la tête aux pieds; il s’est levé, comme si de rien n’était, impassible, c’était la bonne attitude… J’ai été tenté par un portrait, pour une fois, mais je n’ai pas osé; j’ai bien fait de m’abstenir, j’en suis persuadé !

C’est fou comme la proximité de la mer appelle le rêve, voire la mélancolie.

Et il n’y a pas de raison, les vagues se brisent violemment sur la jetée de Lomener mais la mer ne semble pas si démontée.

Un peu intemporelle cette prise; j’aime beaucoup ces coques anciennes, les canots d’aujourd’hui sont bien moins esthétiques et toutes leurs bouées de corps-morts sont laides au possible; tiens, encore un truc que j’efface lorsque je ne peux faire autrement.